De retour après une rupture des ligaments croisés la saison dernière, Willy Laviolette est en grande forme
- Willy Laviolette, le CS Meginand a obtenu son premier succès de la saison en championnat face au SO Chambéry B. Comment la rencontre s'est-elle déroulée ?
- Elle a été relativement équilibrée. Nous avions besoin de faire un résultat pour lancer véritablement notre saison, après deux scores de parité. On a été solides, face à une belle équipe qui a été dangereuse tout au long de la rencontre. Après un très bon travail d'Anthony Sebbah, j'ai pu ouvrir le score de près à la fin du premier quart d'heure (1-0, 15e). Ensuite, les Savoyards sont revenus au score. Et alors qu'on évoluait en infériorité numérique, j'ai pu marquer le but de la victoire suite à un corner (2-1, 77e). Après, il a fallu tenir. On va dire qu'on a surtout gagné ce match à l'expérience.
- Après plusieurs exercices en élite régionale, l'équipe est redescendue en fin de saison dernière. Que pensez-vous pouvoir viser cette saison en DHR ?
- Dans l'absolu, on espère bien évidemment jouer la montée. Maintenant, je crois qu'il est encore trop tôt pour se faire véritablement une idée des forces en présence. Il va falloir attendre quelques matchs. Le côté positif, c'est que l'équipe n'a pas trop changé cet été malgré la relégation. Les cadres sont restés, l'ossature est la même qu'avant. C'est quelque chose d'important à mon sens. Même si, pour le moment, on se cherche encore un peu.
- Ce week-end, place au quatrième tour de la coupe de France, avec la venue du FC Villefranche (CFA). Comment l'abordez-vous ?
- Avec beaucoup d'humilité, en sachant que la pression sera sur les épaules de nos adversaires. Bien sûr, on a envie de créer la surprise. C'est une belle affiche, et pour nous, se qualifier constituerait un vrai bonus. Pour être franc, j'aurais souhaité un tirage plus clément. Ce n'est pas l'idéal de prendre une CFA dès le quatrième tour. On attendait pas mal de la coupe cette année, on voulait aller loin. Maintenant, sur un match, tout est possible. Il y a quelque chose à faire, on y croit, même si on ne sera pas favoris. A nous d'être concentrés. Quoi qu'il en soit, c'est l'envie des uns et des autres qui fera la différence, comme souvent en coupe de France."
Propos recueillis par François Ducruet